Thomas court. Cook fait l’amour avec une fille. Emily se réveille. Mandy est dans son lit.
Karen dans la chambre à Freddie.
KAREN : Freddie ? Je porte ton tee-shirt préféré.
Effy à l’hôpital
KATIE : Des nouvelles de Freddie ?
EFFY : Uniquement dans ma tête. J’arrive à entendre sa voix.
KATIE : Et sa voix elle dit quoi ?
EFFY: Elle dit que ce sont toutes des barges.
KATIE : Tu m’étonnes. C’est Panda non ? Qu’est ce qu’elle fou ? Oh putain j’y crois pas.
Femme : Eh ! Mais tu vas dans la mauvaise direction !
PANDORA : Je suis pas une débile !
Femme : Reviens !
EFFY : Grouille-toi Panda elles te poursuivent ! Rebondis jusqu’à moi aller.
KATIE : Dépêche-toi allé !
PANDORA : Aidez-moi les filles.
Chez Naomi
NAOMI : Emily, je suis rentrée.
EMILY : Euh.. Non. Oh merde, oh fait chier.
NAOMI : Salut, j’ai acheté des œufs pour le p’tit dej, ça te dis ? Il y a de l’énergie drink, des pains aux chocolats et un magasin people. Bah quoi ?
Elle a ronflé comme ça toute la nuit.
EMILY : Pardon ?
NAOMI : Vous étiez toutes les deux complètement déchirées, donc j’ai dormi sur la banquette avec Panda.
EMILY : Ah ouais, je vois.
NAOMI : Elle est mignonne, pour une hétéro. Wahou elle est à oilp. C’est arrivé comment ?
EMILY : Euh, j’avais pas vu.
NAOMI : Tant mieux, ça aurait pu, tu sais, t’appâter.
EMILY : J’étais complètement faite.
NAOMI : Ouais, il y en avait pas une pour rattraper l’autre. Comme je le disais, mignonne. Est-ce que c’est mal ? Je te fais des œufs alors ? Je peux te les faire frire, je les poche ou je les brouille, je suis ton esclave des œufs. Mais prend une douche avant, parce que honnêtement tu sens fort et c’est pas la rose
A l’hôpital.
EFFY : Tu aurais pas pu m’apporter du raisin ou des fleurs ?
Panda : C’est pour les Chipmunks, ça c’est mieux. Je t’ai écrit une chanson mais j’arrive plus à… Ce mode d’emploi à la con est tout en japonais. Saloperie de machine de merde démarre sale pute de mes couilles !
KATIE : C’est quoi ce langage ?
PANDORA : Cool hein, je me suis entrainée. Ah ça y est, un petit gratte-gratte pour toi, et des Tchik-Tchik pour toi.
EFFY : Pourquoi faire ?
PANDORA : Pour vivre, il faut toujours être dans l’action pour garder le moral au top.
PANDORA (chante) : “Some days are disasters, that you wish could just end.
Other days are bastards, just like a bad boyfriend.
But it makes me feel much worse than this,
To see your face marked with a frown.
I’m not telling you to smile, but don’t be down.
Don’t be down my friend, don’t do your wrist any harm.
You don’t belong a funny farm.
And I’d rather see you in a party dress, than in a hospital gown.
I’m not telling you to smile, but don’t be down.”
KATIE : C’est toi qui l’as écrite?
Chez Naomi.
FILLE : Oh, oh putain de sa mère.
NAOMI : Elle a l’air sympa.
COOK : Je l’ai rencontré au Dojo, on s’est tout de suite kiffé tu vois le genre ?
NAOMI : Un vrai coup de foudre j’imagine.
COOK : Ouais on a pas mal discuté.
NAOMI : Sérieux ?
COOK : Non.
NAOMI : Au moins, tu es passé à autre chose.
COOK : Ouais, ouais je pense plus à Effy. Finito. C’est très… libérateur tu vois ? Ouais.
NAOMI : Tant mieux.
COOK : Je vais de l’avant.
NAOMI : Bien, j’ai vraiment hâte que tu nous présentes.
FILLE : Oh putain de merde je prendrais plus jamais de bouflie d’ânesse c’est l’horreur. J’ai un peu ouvert la fenêtre vu que…
COOK : Naomi, Arcia.
NAOMI : J’te demande pardon?
ARCIA: Arcia.
NAOMI: Désolée, j’ai pas bien…
ARCIA : Arcia.
NAOMI : Arcia.
COOK : Arcia, ok ?
NAOMI: Ouais, parfait. Arcia, Arcia, c’est vraiment joli, Arcia.
ARCIA : Merci. Et beau gosse, je crois que j’ai perdu mon string à l’arrêt de bus hier soir.
COOK : Euh, tu crois ?
ARCIA : Tu sais très bien que oui, gros obsédé. Un vrai petit délinquant.
NAOMI : C’est ce qu’on dit en effet.
COOK : Ouais.
A l’hôpital. Effy regarde une photo de Freddie.
VOIX : Non, je ne veux pas y aller, non ! Je suis bien ici, laissez moi tranquille, je vous emmerde tant pis j’irais pas. Vous pouvez pas non ! Cassez vous putain je veux pas y aller, non ! Lâchez-moi, lâchez-moi, non !
FOSTER : C’est parfois dur d’aller de l’avant. Comment vas-tu Elizabeth ?
EFFY : Mieux.
FOSTER : Tu es sur ?
EFFY : Non.
FOSTER : Ta mère souhaite que tu rentres. Elle a dit qu’elle veillerait sur toi.
EFFY : C’est une bonne chose ?
FOSTER : Une bonne chose ? Tu es plus maligne que ça Elizabeth, oublie les notions de bien et de mal.
EFFY : Mon petit ami a mis les voiles, et ça c’est mal.
FOSTER : Comment le saurait-on ? On ne sait pas ce que l’avenir nous réserve.
EFFY : Ouais.
FOSTER : Je suis venu te dire que je vais quitter cet hôpital.
EFFY : Vous.. Vous vous en allez ?
FOSTER : T’en fais pas pour ça. Je crois, qu’il est peut-être temps.
EFFY : Je dois vous remerciez alors.
FOSTER : Ca on sait pas encore. Mais j’dirais, que oui. Je pense que tu me rendras fier
EFFY : Je vous oublierez jamais docteur.
FOSTER : Non, ça c’est sur. Au revoir, Elizabeth.
EFFY : Au revoir.
VOIX : Effy !
EFFY : Freddie ?
Chez Naomi.
MANDY : Je croyais que tu couchais plus avec elle.
EMILY : Ouais bin, il y a tout le temps du monde qui scouate.
MANDY : C’est pas ce que tu m’avais dis, c’est tout.
EMILY : Mandy, on a rien fait toi et moi, alors je vois pas pourquoi, je veux dire, hier soir non plus on a rien fait. Pas vrai ?
MANDY : T’en avais envie, si t’avais pas été grave déchirée je suis sur…
EMILY : Non, c’est pas vrai.
MANDY : Ah ouais ? Bin dans ce cas, tu pourrais m’expliquer ce qu’on fait là ? A quoi ça rime toute cette histoire ? Elle croit que je suis hétéro !
EMILY : Quoi ? Comment tu sais que…
MANDY : Elle l’a dit en matant mes nichons toute à l’heure, c’que j’ai trouvé hyper malsain. J’ai pas envie d’être prise pour une conne Emily. Juste par qu’elle veut pas t’emmener à Goa.
EMILY : Non.
MANDY : Je t’y emmènerais si tu veux, et on ira danser, on dormira dans une hutte, je te ferrais même l’amour sur la plage, c’est bien ça que tu veux non ?
NAOMI : Emily, Mandy, le petit dej est prêt et il y a quelqu’un qu’il faut absolument que vous rencontriez
THOMAS : T’es la sœur de Freddie ?
KAREN : Ouais, Thomas c’est ça ? J’me disais qu’il se cachait peut être ici.
THOMAS : Pourquoi il essaierait de te fuir ?
KAREN : Je sais pas mais il y a un truc bizarre, donc je voulais… J’ai rien à faire ici.
THOMAS : C’est pas important j’ai rien à faire nulle part.
KAREN : J’aime que des trucs bizarres.
THOMAS : Genre ?
KAREN : Tu sais, Gossip Girl, Avril Lavigne, La petite sirène, Hannah Montana, les monster trucks, Dancing on ice, les mojitos, David Beckham, la bouffe indienne, le pain perdu, l’accent de Jude Law dans Cold Mountain, les lisseurs de cheveux, Love Actually, Kylie, Robbie, Britney, Whitney, Beyoncé, les Cosmetics et leur relula, le lait, les imitateurs, les poneys, les blonds, les bruns, les musclés, les comédies musicales et me faire ploter. Putain j’kiffe trop. Enfin bref, Freddie se moque de tout ça. S’ils savaient où il est, tu crois qu’ils me le diraient ?
THOMAS : Y a qu’à leur demander. Moi j’aime courir, comme un chien de course.
KAREN : C’est chou. Pourquoi t’es là toi ?
THOMAS : Ah, Katie a un plan, je suis censée l’aider pour un entretien d’embauche et là Panda remarque qu’on est un peu trop proche, ça la rend jalouse et elle veut me récupérer parce qu’elle veut pas me voir avec une autre fille. C’est un bon plan hein ?
KAREN : Pour un chien de course c’est pas mal.
Dans le bus.
KATIE : Panda ?
PANDORA : Yo.
KATIE : T’as l’air de bien te sentir.
PANDORA : Vraiment ? C’est bizarre, je suis manifestement suicidaire.
KATIE : Parce que ton copain t’a brisé le cœur en un milliard de morceaux il y a quelques mois de ça ?
PANDORA : Ouep, il a fait ça. C’est tragique, non ? Pas de bol.
KATIE : Thomas doit passer chez Naomi toute à l’heure. Pour m’apprendre à bien causer pour mon entretien. C’est gentil de ça part hein ?
PANDORA : Ouais gentil.
Chez Naomi.
ARCIA : Allé. Je peux te faire ça discret. Tu aimes bien que ça soit un peu râpeux non ?
KAREN : Et bien, tout ça est… tout à fait charmant.
JJ : Ouais c’est sympa, enfin moi je trouve.
NAOMI : J’vais faire des cocktails. Qui veut un petit apéro ? J’ai du rhum, de la crème de menthe, de l’ouzo et… du rhum.
MANDY : Non merci, ça ira, je pourrais rien boire.
KAREN : Pas pour moi merci.
JJ : Non ça ira.
EMILY : Non s’en façon.
NAOMI : Allé ! Mais en enfin qu’est ce qui vous arrive ? Il est presque 11h30 !
ARCIA : Moi j’en veux bien. J’adore la crème de menthe c’est trop le kiffe. Et après on pisse vert.
NAOMI : Beh voilà ! Allez quoi bande de mauviettes un petit apéro, c’est cool ! Si Effy en prend un, vous pouvez bien…
COOK : Comment tu l’as appelé ?
NAOMI : Euh… J’ai peut être fait une très légère…
COOK : Elle s’appelle Arcia putain. Pourquoi vous êtes tous bizarre avec elle ?
ARCIA : C’est clair, tes amis ils sont vraiment chelou sérieux. Comment il me regarde c’est grave !
COOK : Oh merde. Je viens de me rappeler qu’il fallait que tu te casses.
ARCIA : Quoi ?
COOK : Ouais j’ai un truc urgent à faire.
ARCIA : Tu, qu’est ce que tu fais ?
COOK : Il faut que…
ARCIA : On devait aller se faire faire des piercings.
COOK : Ouais ouais t’inquiète on ira très bientôt je te promets.
ARCIA : Tu te fous de ma gueule ?
COOK : Non non non, c’était super sympa.
ARCIA : Tu avais dit que tu me raccompagnerais chez moi, tu te souviens ?
COOK : Ouais il y a un bus qui passe juste en face si tu veux.
ARCIA : Pauvre con va !
COOK : Ouais c’est ça, salut.
ARCIA : Va te faire foutre !
NAOMI : C’est moi qui ais fait ça ?
TOUS : Ouais, je crois.
KAREN : J’me sauve. Cook ?
COOK : Je suis entrain de péter les plombs.
KAREN : Viens, faut qu’on parle.
COOK : J’avais pas vu qu’elle ressemblait à Effy, j’te promet.
KAREN : Et si tu arrêtais un peu de jouer au con tu veux bien ? C’est Freddie, il y a un truc pas normal.
COOK : J’ai mené ma p’tit enquête Karen, personne ne l’a vu, il sait cassé. Faut t’y faire.
KAREN : Tu as une dette envers lui. Qui est venu te chercher quand tu t’es barré il y a un an.
COOK : C’est parce que j’avais emmené sa meuf, sinon je suis sur que…
[Karen le gifle]
KAREN : Vous êtes vraiment qu’une bande de batards qu’est ce qui va pas chez vous ?
COOK : Oh putain bordel, mais t’es ouf !
KAREN : C’est mon frère espèce d’enfoiré, il faut le retrouver putain.
COOK : Karen je suis désolé, moi aussi il me manque vraiment.
KAREN : Menteur, personne ne l’aime autant que moi, même pas cette pauvre tarée d’Effy. Il est tout ce que j’ai. Et il est tout ce que tu as aussi.
[Karen donne le carnet de Freddie à Cook]
KAREN : Lis ça, et dis moi qu’il y a rien qui cloche. Je te sucerai tous les jours pendant un an si c’est tout ce qui t’intéresse.
COOK : Tu te trompes à mon sujet.
KAREN : Prouve-le.
[Cook lit le carnet de Freddie]
COOK : Moi aussi Freddie, moi aussi. Putain de merde.
NAOMI : On se bouge, allé vous attendez quoi ! Ou est ce que vous allez ?
KATIE : Salut.
JJ : Salut, oh j’allais partir.
NAOMI : On fait que commencer les mecs.
JJ : L’ambiance est trop tendue.
KATIE : Naomi a encore abusé des joints.
JJ : Ouais et du reste aussi. Allé mon grand on va manger de la bonne bouillie.
NAOMI : Aller vient danser ma belle. Viens danser ! Va falloir vous bougez.
PANDORA : Salut Thommo.
THOMAS : Panda. Prête pour tes cours d’élocution ?
KATIE : Oui ! Avec plaisir, allons-y. Tu te rappelles, il doit m’aider.
PANDORA : Oui je me rappelle.
KATIE : J’suis bonne actrice hein ?
THOMAS : Elle s’en fiche.
KATIE : Oh détrompe-toi. Qu’est ce qui se passe là dedans ?
THOMAS : J’en ai aucune idée.
KATIE : Quoi ?
THOMAS : C’est l’heure de ton cours.
NAOMI : Où est ce qu’ils sont tous passés ? Et attend ! C’est comment déjà ?
MANDY : Mandy.
NAOMI : Oui oui c’est vrai. Danse avec moi. Allé !
MANDY : Il faut que je m’en aille.
NAOMI : Non non ! Allé faut vous lâcher un peu putain. Une petite danse, Emily se fait chier et moi j’ai envie de faire la fête. Il suffit de danser et tout ira mieux.
MANDY : D’accord allons-y.
NAOMI : Trop cool ! T’entant ça ? Allons-y ! Ouais ! Je vais juste monter un peu le son. Ah c’est mieux non ? Ulala. Tu danses plutôt bien, pour une hétéro. Ouais. On a eu des petits problèmes de couple Emily et moi. Parce que j’ai été, j’ai été, méchante. Pas vrai chérie ? Tu vois, elle m’en veut plus. Ca été le bonheur ces derniers mois. Une putain de vie de rêve. Je disais ça comme ça… Je voulais juste dire que… c’est pas….
MANDY : Naomi ?
NAOMI : Euh ?
MANDY : Si tu veux pas d’elle, moi si.
[Mandy embrasse Naomi et celle-ci la gifle.]
THOMAS : J’aurais espéré que vous m’eussiez défloré.
KATIE : J’aurais espéré que vous m’eussiez défleré.
THOMAS : Défloré pas défleuré. Tu parles vraiment comme une poissonnière.
KATIE : Attend je réessaye. J’aurais espéré que vous m’eussiez défloré.
THOMAS : C’est horrible. Tes vraiment nulle en français en faite.
KATIE : Je sais, je cause vachement mal. JE réessaye. J’aurais espéré que vous puissiez me défoncer.
THOMAS : C’est encore pire. Essaye de répéter ce que je dis. J’aurais espéré que vous m’eussiez défloré.
KATIE : Oh ok je crois que j’ai capté. J’aurais espéré que vous pisseriez dans la forêt.
THOMAS : T’es pas concentrée. On recommence. J’aurais espéré que vous m’eussiez défloré.
KATIE : J’aurais espéré que vous m’eussiez défloré.
THOMAS : Tiens essaye celle là. Mes boutons de rose se lèveront pour vous.
KATIE : Ok, mes boutons de rose se lèveront pour vous.
THOMAS : Pas mal.
KATIE : Qu’est ce que c’est des boutons de rose ?
THOMAS : Ca.
KATIE : Hé, espèce de petit pervers. N’en profite pas trop.
THOMAS : Non arrête je suis désolé. Désolé, désolé.
[Katie embrasse Thomas]
KATIE : Non non non non, oh c’est pas vrai, désolée.
THOMAS : Non c’était…
KATIE : Je croyais que… Non c’est pas bien… Je suis vraiment qu’une grosse pétasse. Je m’étais pas rendue compte.
THOMAS : De quoi ?
KATIE : M’oblige pas à le dire Thommo.
THOMAS : Tu es très belle Katie, de pleins de manières. Mais je peux pas arrêter de l’aimer. Désolé.
KATIE : Fait chier.
EMILY : Je t’aime
NAOMI : Ne mens pas. Ma mère revient la semaine prochaine. Tu devrais peut être t’en aller.
VOIX : Cook !
COOK : Quoi ? Freddie ? Et Fredster, t’as vu où tout ça se termine, Tout le monde chez Naomi Campbell.
Le matin, la police est devant la porte de chez Naomi.
PANDORA : Naomi, Naomi ! C’est un peu fort. C’est trop fort ! Putain !
NAOMI : Quoi ?
PANDORA : Les flics ! Cook ! Cookie !
KATIE : Quoi ? Qu’est ce qui se passe putain ?
PANDORA : Sauve-toi y a les flics !
COOK : Ouais j’ai remarqué.
POLICE : Police, ouvrez la porte !
COOK : Toujours aussi sexy en nuisette Pandora.
PANDORA : Merci.
POLICE : Ouvrez cette porte ! Police ! Ouvrez ! Sinon nous allons devoir rentrer de force ! C’est la police ! Ouvrez je vous dis ! James Cook ? Ceci est le dernier avertissement ! Ouvrez cette porte ! Bon très bien, reculez ! C’est bon allez-y ! James Cook ? Allez montre toi ! Plus un geste ! Et toi viens pars là, il faut que tu me dises où est James Cook. Ou est-il ?
Thomas court.
HOMME : Continue. Hey toi, tu t’entraines vachement dur.
THOMAS : Ouais, je cours vite, comme un chien de course.
HOMME : Perry, remue-toi faignasse ! Je t’ai toujours à l’œil, 17, 18, plus vite, on se remue allé ! Allez bouge-toi ! Tu viens de parcourir 400 mètres en 48,2 secondes.
THOMAS : Et alors ?
HOMME : Et alors ? Avec un temps pareil tu peux participer au championnat d’Europe junior c’est tout.
THOMAS : Je viens pas d’Europe, je viens du Congo.
HOMME : Alors qu’est ce que tu fais ici ?
THOMAS : Je fais rien, je cours, je travaille c’est tout.
HOMME : Tu vas pas au lycée ? Pourquoi ?
THOMAS : Je me mêle de mes affaires.
HOMME : Oui j’en suis sur. Tu pourrais aller à l’université dans celle que tu veux en faite, sérieux, tu sais il existe des bourses pour les mecs comme toi.
THOMAS : Les mecs comme moi ?
HOMME : Ouais, les mecs qui courent vite, c’est un problème ?
THOMAS : Je pourrais faire beaucoup de choses, j’ai pas à courir pour les blancs pour faire ce que je veux.
HOMME : Non ? Ok. Perry ! Si tu enlèves pas toute suite cette clope de ta bouche, je te l’arrache moi-même et je te l’enfonce dans le cul ! Moi non plus tu vois. Si tu changes d’avis, appelle-moi. Et fait un peu d’ordre dans sa tête. Faut savoir saisir sa chance mon gars, parce que sinon, qu’est ce qu’il nous reste ? Allé Perry à genoux, flexion des jambes 2, 3, et t’as intérêt à te défoncer, sinon je t’arrache les couilles à mains nus et je les vends à un restaurant Africains. Plus vite ! Allé !
Dans la cabane de Freddie.
EFFY : Tu t’es encore foutu dans la merde ?
COOK : Ouais.
EFFY : C’est son anniversaire aujourd’hui.
COOK : Ouais. Tu crois que ça l’embêterait ?
EFFY : Freddie a sûrement eu la trouille. Je suis flippante comme meuf.
COOK : C’est clair.
EFFY : Mais je peux pas rester dans le doute. S’il a eu peur de tout ça, je peux encaisser, enfin je crois en tout cas.
[Cook donne à Effy le carnet de Freddie.]
COOK : On va le retrouver, d’accord ?
JJ : Ah, mes capacités de d’éduction sont décidemment imparables. Ils ont sorti les chiens pour te chercher, impressionnant. Bref, on savait pas si la voie était libre ou non.
COOK : Qui ça on?
JJ : Ouais, d’ailleurs il fait un peu froid pour se cacher dans le jardin. Les aigles de mer on fait leur nid.
PANDORA : Salut Effy. Je voulais te parler d’un truc.
EFFY : Crache le morceau ma Panda d’amour.
PANDORA : Je vais bientôt m’en aller.
EFFY: Sérieux ? Ok pour aller où ?
PANDORA: A Harvard, j’ai décroché une bourse d’histoire. Il est possible que j’ai passé des examens sans en parler à personne.
Chez Naomi.
Naomi (au téléphone) : Salut maman. Ouais, moi aussi j’ai hâte de te revoir. Oh, non, rien de spécial, c’est comme d’habitude. Oui, j’ai accepté une place à Goldsmith mais… Oui je sais que tu es fière de moi maman. Oui moi aussi je t’aime. Tout est terminé.
Cabane de Freddie.
KAREN : J’ai cru que… Mais qu’est ce que vous foutez là ?
JJ : On fait une petite fête, ça plairait à Freddie non ?
KAREN : Ouais. Ouais ça lui plairait.
[Karen, JJ et Cook dansent. Effy envoie un message aux autres pour qu’ils les rejoignent.]
EMILY : C’est par là? On dirait. On y voit que dalle en plus. Salut Thomas.
THOMAS : Salut. C’est la première fois que je viens ici, à sa cabane de jardin.
EMILY : Ouais, pareil pour moi. Il y a une première fois pour tout.
THOMAS : Ouais.
KATIE : Bon allé. Et si on allait faire la fête. Putain c’est quoi ça ? La soirée de la loose ? Je me suis faite toute belle moi !
COOK : Et commence pas à me brouter petits tétons. Fallait pas vous faire désirer.
JJ : On joue à l’as de la vérité. Et on apprend pleins de choses intéressantes, pas vrai Karen ?
KAREN : Tu as dit que ça devait être choquant.
COOK : Elle a laissé son chat…
JJ : Pitié non, j’ai la gerbe rien qu’à y penser. C’est à qui maintenant ?
NAOMI : A mon tour. Je t’ai aimé dès la première fois où je t’ai vu. Je devais avoir 12 ans. Ca m’a pris 3 ans pour avoir le courage de t’aborder. Et j’avais si peur de ce que j’éprouvais, de, d’être amoureuse d’une fille, que je me suis réfugiée derrière le sarcasme pour me sentir plus normal. Je me suis tapée des mecs en espérant que ça me passe, mais ça a pas marché. Quand on s’est mise ensemble ça m’a grave foutu la trouille simplement, parce que tu étais la seule personne qui pouvait me gâcher la vie. J’ai essayé de te repousser, en te faisait croire que tout était ta faute, mais au fond j’avais simplement peur d’avoir mal. J’ai couché avec Sophia, pour te faire payer l’emprise que tu avais sur moi. Et je suis vraiment qu’une trouillarde parce que j’ai… j’ai acheté ces billets pour Goa pour nous deux il y a trois mois environ. Mais, je pouvais pas supporter, je voulais pas être l’esclave de mes sentiments que j’ai pour toi, tu comprends ? C’est très con je sais. Du coup tu voulais me faire du mal, et c’est vraiment horrible, c’est horrible parce que… en réalité, je pourrais mourir pour toi… Je t’aime tellement… Je t’aime tellement que c’est en train de me tuer.
[Cook est dans le jardin.]
COOK : Freddie ?
[Il voit quelqu’un.]
COOK : C’est qui là ?
[Il le suit, c’est John Foster.]
Dans la cabane.
THOMAS : Je vais partir Panda.
PANDORA : Ah oui?
THOMAS : Oui, même si j’ai pas de diplôme, je peux faire des études grâce à une bourse pour les athlètes, j’ai un ami qui va m’aider.
PANDORA : Je vois. J’allais justement te dire…
THOMAS : C’est pas la porte à coté. C’est aux States, ça s’appelle Harvard. Je crois que j’ai mes chances là-bas. Comme un nouveau départ, et vu que je cours comme un chien de course.
PANDORA : Ca à l’air cool Thommo, trop fort.
Chez Foster, Cook trouve les vêtements de Freddie tachés de sang.
COOK : Qu’est ce que c’est ? C’était quoi ce truc ? Qu’est ce que vous avez fait ?
FOSTER : Ne soit pas stupide Cook. Elle m’a tout raconté pour vous deux. J’ai eu du boulot avec cette petite, mais j’y suis presque arrivée. Il est peut être encore temps.
COOK : Vous, vous avez fait du mal à mon pote.
FOSTER : On perd du temps là, met toi à genoux mon grand.
COOK : Monsieur Foster sérieux.
FOSTER : Docteur Foster si tu veux bien. A genoux maintenant.
[Cook secoue la tête et John Foster lui donne un coup dans l’estomac avec sa batte.]
COOK : Je crois que tu sais pas à qui tu as affaires mec.
FOSTER : Oh que si, t’es rien du tout, tu ne mérites pas cette fille, mais moi si.
COOK : C’est vrai, je suis juste un petit merdeux. Je suis rien d’autre qu’un branleur, un pauvre inconscient. Un criminel, un putain de bon à rien mec. Je vaux vraiment rien. Donc maintenant, j’aimerai que tu te foures bien ça dans ta p’tite tête de piaf. T’as buté mon pote mon vieux. Et… Je suis Cook. JE SUIS COOK.