The New-York Times

@Traduction Skins Hypnoweb

Comment avez-vous décroché le rôle de Neal Sampat?

J'ai eu le script par mon agence, et j'y ai immédiatement répondu quand je l'ai lu. La chose suivante que je peux dire, c'est qu'on m'a appelé pour une lecture du scénario. J'ai été l'un des derniers membres à intégrer le cast.

De quoi parlait le script ?

Aaron Sorkin a été un point majeur de ma décision, je suis un grand fan, en particulier de “The Social Network.” Le cast, qui est un mélange d'acteurs chevronnés et talentueux, m'a aussi attiré. De plus, je pense qu'en ce moment, la télévision est un moyen de communication intéressant et les différentes sortes de shows qui sont créés sont des rivaux de par leur qualité. Et je sentais aussi que cette série était une chance pour un public américain d'apprendre à me connaître, comme je serai dans leurs salons chaque semaine.

Comment c'était de rencontrer Aaron Sorkin?

J'étais terrifié. Il est tellement puissant, j'ai été desuite très inquiet de ce que j'aurais à offrir, mais il a été charmant et il a un grand sens de l'humour. Il a été très gentil avec moi. Mon personnage était supposé avoir un rôle très mineur, mais plus je tournais, plus il écrivait de scène pour moi, et le rôle de Neal Sampat s'est développé.

Quelle est la différence entre travailler pour une série télé et pour un film ?

J'ai trouvé que ça en demandait beaucoup plus. C'était un peu comme si nous mettions en scène une pièce de théâtre chaque weekend — les scripts sont denses et il y a beaucoup d'informations à assimiler. La télévision bouge rapidement, vous n'avez pas l'indulgence que vous avez lorsque vous filmez un film, les délais sont plus serrés.Je rêvais de mes textes. Certain jours je peux commencer à 6h du matin et finir 14 heures plus tard. Mais le merveilleux cast a fait que le temps est passé plus vite.

On attendait beaucoup de la série, les critiques ont été mitigées. Pensez-vous que les jugements portés soient durs ?

Certaines critiques ont été assez brutale, mais on s'y était attendu. La série n'y va pas de main morte, nous savions que ce serait controversé, puisque c'est très politique. Il porte une opinion et a quelque chose à dire. Il encourage une conversation intelligente, et nous ne disons pas que nous avons raison. On dit simplement que nous présentons une opinion. On v a continuer à faire ce que nous faisons, et on ne va pas se laisser impressionner pour la deuxième saison. C'est ce qui est beau quand on travailler avec Aaron Sorkin.

Pensez-vous que votre personnage joue un stéréotype sur les indiens ? Le New Yorker dit que la série traite votre personnage avec condescendance. Qu'en pensez-vous ?

Je suis très particulier dans les rôles que je choisis, et il est facile de sauter dans le train et dire que je joue un stéréotype, mais si vous regardez l'ensemble, tous les personnages le sont d'une manière ou d'une autre. Pour ma part, oui, je suis un indien, avec tout ces trucs techno, mais mon personnage a des relations avec des femmes différentes, ce qui est quelque chose qu'on ne s'attend pas de la part d'un geek indien.

Etes-vous aussi geek que votre personnage dans la vraie vie ?

Pour être honnête je suis le moins geek du cast. Je n'ai pas de compte facebook ou twitter. J'ai un Blackberry que j'utilise mais je suis une des personnes qui ne sont capables que de ne taper avec une seule main.

Pouvez-vous nous en dire plus à propos de Neal Sampat qui sera sous les projecteurs dans les semaines à venir?

Je ne peux pas vous dire beaucoup de choses à part comment Neal est devenu journaliste. Il ne s'était pas formé — c'est arrivé car il a été témoin des bombardements du métro de Londres et s'est senti obliger de filmer l'incident sur son téléphone, puis d'envoyer son film a une chaîne de nouvelles. Les épisodes vont aussi raconter ce qui est arriver en Egypte.

Est-ce que votre personnage est comme celui de Kalinda Sharma dans la série “The Good Wife”? C'était un personnage secondaire qui a fini par voler la vedette.

Il devient de plus en plus important et se retrouve dans des histoires plus graves et charnues. Il a une soif et une passion de bien faire, d'être plus que le blogger de Will. Vous verrez.

Parlons de “The Best Exotic Marigold Hotel,” dans lequel vous houez. Le film a eu un succès inattendu à l'étranger et en Grande-Bretagne. Vous vous y attendez ou vous avez été surpris?

C'était un petit film avec un budget de 10 millions de dollars environ, mais les gens qui y étaient impliqués comme Dame Judi Dench et Dame Maggie Smith, avient un jeu royal. donc d'un côté, ce n'est pas surprenant qu'un film avec de tels acteurs et une telle intrigue ait eu du succès mais c'était une surprise qu'il en ait autant, je n'ai jamais pensé qu'il rapporterait 15 millions de dollars.

Dans le film, vous jouez Sonny Kapoor, qui a un fort accent Indien. Jouer le rôle d'un Indian classique dans ce contexte?

Pas du tout. En fait, je rivalisais pour le rôle. J'ai été casté pour divers rôles d'indiens et je suis conscient de ce que je prend, mais j'ai trouvé le personnage hilarant. Il a été écrit à l'origine comme un gars d'âge moyen bedonnant, j'ai dû me battre pour obtenir le rôle quand j'étais trop jeune. Mon premier casting s'est fait sur Skype, et je n'ai fais l'essai que quand j'avais réussi à le jouer correctement là dessus.

Quels rôles dans des films vous attendent prochainement ?

Je développe deux projets que j'ai écris moi-même mais je ne peux pas vous en parler.

Le public est fasciné par votre relation avec votre co-star de “Slumdog Millionaire” Freida Pinto. Comment maintenez-vous un sentiment de normalité entre vous, cet engouement des fans ne vous dérange pas?

Cela ne me dérange pas mais ça me surprend. Si vous aviez dix minutes, pourquoi vous intéressez à ce qu'il se passe entre moi et Freida? Le mauvais côté c'est quand vous êtes avec des amis ou en famille, et que les paparazzis vous posent un tas de questions — c'est dur de faire avec.