[Précédemment :
JOSIE : Si ton frère te contacte, viens me voir et j'appellerai la police pour toi.
NICK : Je viens juste de parler à Matty. T’es en train de le torturer. Ecoute, t'es sa petite amie.
FRANKY : Putain je suis la petite amie de personne, d'accord ?
NICK : Il n'a plus que nous maintenant.
FRANKY : Non, Nick, il n'a plus que toi.
FRANKY : Tu penses que l'accident était de ma faute, pas vrai ?
MINI : Qu'est ce qui va pas avec toi, bordel ?
MECS : Allez!
FRANKY : Tu crois faire quoi, putain ?!
NICK : Te sauver le cul !
FRANKY : J'ai pas besoin d'un putain de sauveur!
FRANKY : Amis, alors ? Parce que j'en aurai bien besoin d'un.
NICK : Qu'est ce que tu me fais, Franky ?]
HOMME : Eh bien, voila la théorie. Mais, je ne suis pas d'accord. Bien sur, ce que je veux dire c’est : pourquoi deux formes apparemment opposées ne peuvent-elles pas fusionner, hein ?
FRANKY : Absolument. Dites-m'en plus.
HOMME : Les vieilles frontières sont comme, complètement obsolètes. C'est le moment pour... un échange productif. Tu vois ce que je veux dire?
FRANKY : C'est fascinant.
HOMME : Oh, c'est ce que Ctrl.Alt.Country signifie. La productivité. J'ai hâte que vous l'entendiez.
FRANKY : Moi aussi.
HOMME : Donc, heu, Neil, êtes-vous quatre... ?
NICK : Nick.
HOMME : Bien sur. Etes-vous quatre couples ?
FRANKY : Oh mon dieu, non. Heu... Non, j'ai une très... rare maladie. C'est, heu... un vagin cadenassé.
NICK : Elle est, heu... onctueuse. Comme... Ken.
FRANKY : C'est un genre de membrane.
HOMME : Ken ?
FRANKY : Je sais.
ALEX : C'est tragique.
HOMME : Jésus. Tellement courageuse! Et bien je...Je ferai mieux d'y aller et... d'aller m'accorder.
LIV : Ils n'ont plus d'herbe, et ce sont des guitares. C'est le moment d'en faire un.
FRANKY : Laisse moi deux minutes. Il y a des gens vraiment ravagés dans cette maison. Les dépressifs, ceux qui ont des MST, somnifères, hormones de substitution, des putains de puissants antidouleurs. C'est incroyable.
ALEX : Ca a l'air dégueu.
FRANKY : Ça l'est. C'est le but. Ok. Faisons faire un tour à ce bébé.
HOMME : J'aimerai tous vous remercier pour partager ce moment avec nous.
LIV : Oh mon Dieu, tu déconnes.
HOMME : C'est une montagne digitale. ♪ Tear down the walls and let it. Tear down the walls and let it. Tear down the walls and let it. 'Tear down the walls and let it. Blend. Tear down the walls... Tear down. Tear down the walls... ♪
NICK : Oh mon Dieu, c'est idiot.
Franky : Cette musique est nulle.
HOMME : Cool, Neil !
LIV : On peut y aller maintenant ? Désolés. On doit y aller.
ALEX : Désolé, mec. T'es une merde.
NICK : Merde ultime.
ALEX : T'es sûre que c'est une bonne idée ?
LIV : Sois pas bête Franks. Tu ne peux pas voler comme ça.
FRANKY : Attendez juste une putain de minute. C'est pas du vol, mais un emprunt.
NICK : C'est vraiment cool, putain.
LIV : Bien joué. Super ! Alex, on y va. Je gèle.
NICK : Tu veux un petit coup par derrière ?
NICK : Ugh! Putain, t'es plus lourde que t'en as l'air !
FRANKY : C'est à cause de mes couilles hyper lourdes. Allez. C'est plus loin maintenant. Hey !
NICK : C'est à mon tour. Faisons le. Accroche-toi bien. Whoa !
FRANKY : Oh, putain ! Oh !
NICK : A bientôt !
FRANKY : Oh puis putain, viens !
NICK : Ok!
L’UN DES PERES DE FRANKY : Hey! Franky ? C'est toi qui es rentrée ?
NICK : Cet endroit est génial !
FRANKY : C'est juste ma chambre. Mettons de la musique, ok ?
NICK : Bien sur.
FRANKY : Nick. Yeux tournés ?
NICK : Ouais. Putain !
FRANKY : Shh !
NICK : Oh !
FRANKY : Tu as encore un joint ?
NICK : Mm! C'est un peu humide.
FRANKY : Oh, ça survivra. Nick...
NICK : Quoi ? Franks...
FRANKY : Ne gâche pas tout.
NICK : Pourquoi ?
FRANKY : Parce que je peux pas, d'accord ?
NICK : C'est à cause de Luke, ou... ?
FRANKY : Non! C'est juste que je peux pas, alors laisse tomber.
NICK : Yeah, bien sur.
FRANKY : Ecoute, il ne pleut plus, alors... Peut être que tu devrais...
NICK : Yeah. T'as raison.
NICK : Uhh...
MATTY : (Via webcam) Nick ? Nick, tu peux...Tu m'entends ?
NICK : Matty ! Putain ! Tu... T'as pas l'air en forme!
MATTY : Bien sur que je ressemble à rien, putain. Ecoute, la connexion internet est merdique, je dois faire vite. Mec, je rente à la maison! Je reviens. Nick! T'as entendu ? Oh ! Tu peux te concentrer s'il te plait ? C'est important !
NICK : Je suis, je suis, j'ai juste...
MATTY : Ecoute, ça n'a pas d'importance. J'ai rencontré des gens, des mecs, et ils vont me faire rentrer cette semaine.
NICK : Comment ?
MATTY : Ils vont m'avoir un passeport, tout.
NICK : Wow. Et, et... c'est légal ?
MATTY : Qu'est ce que tu crois ? Putain, Nick, tu vas aller voir le mec et le payer ou non ?
NICK : Le payer ?
MATTY : T'as de l'argent?
NICK : Putain. Papa est parti en tournée. Il m'en a laissé un peu pour la maison.
MATTY : C'est un début, alors.
NICK : « Un début » ?! Combien il faut ?
MATTY : Ecoute, je t'enverrai l'adresse. Tu dois y aller aujourd'hui, Nick. Aujourd’hui. Ok ?
NICK : Je vais en cours.
MATTY : Bah rate les cours putain ! C'est important! Désolé.
NICK : Je vais trouver une solution. Bien sur.
MATTY : Et Franky ! Je dois lui parler. Dis lui que je reviens à la maison ! Dis lui que...
NICK : Je le ferais. Promis. Oh mon dieu ! Putain.
NICK : Merde. Je suis la... pour voir le docteur.
FEMME : Le docteur va vous recevoir. A l’étage.
NICK : Il y a quelqu'un ? Ah... Je suis Nick.
LE DOCTEUR : Assieds-toi, mon ami. Assieds-toi. Ton frère m'a dit que tu es plein de ressources. Cigarette ?
NICK : Non, merci, j'ai les miennes.
LE DOCTEUR : Prends une des miennes. Bois ! Cigarettes fortes, Nico... Pour les hommes forts. Es-tu un homme fort, Nico ? J'ai besoin que tu sois fort. C'est pas un jeu, mon ami.
NICK : Bien sur.
LE DOCTEUR : J'ai besoin de $2.000. En cash. Et j'en ai besoin demain.
NICK : 2 000 ?! Je... Je n'ai pas autant. J'ai... 700, peut être.
LE DOCTEUR : Range-moi ça. Non. Tu me donnes 2 000, et il a son passeport et le voyage. Tu veux que ton frère revienne, tu te débrouilles. Il pourrait être la en 3 jours. 3 jours. A toi de voir, mon ami.
PROFESSEUR : Magnésium, d'accord. Magnésium. Qu'est ce que l'on sait sur le magnésium ? Personne ? Super, ça marche, OK. Inertes par passivité. Ca se dissout dans l'eau de mer. Vous pourriez dire que c'est un minou.
NICK : Désolé, j'ai été retenu.
PROFESSEUR : Ca va, cool. Trouve ton binôme et assieds-toi. D'accord, ou en étais-je ?
FRANKY : Ça va ?
NICK : Bien, ouais.
PROFESSEUR : Oui, magnésium. Terne... inintéressant. Sans particularité... ou bien l’est-il ? D'une part, c'est le onzième élément le plus commun dans le corps humain. Il est forgé dans l'explosive agonie des supernova ! Est-ce que vous pouvez imaginer la puissance, la pure fureur de ce truc ?! Il te fait te sentir impuissant. Et pourtant, regarde ça.
FRANKY : T'es sur d'aller bien ?
NICK : J'ai dis que ça allait.
PROFESSEUR : Dans une couche d'oxydation grise, vous ne pourriez pas imaginer la fureur de son âme, jusqu'à ce que... vous la mainteniez sous pression ! Mettez vos lunettes !
FRANKY : Nick...
NICK : Je vais bien! Bordel !
FRANKY : Tes lunettes.
NICK : Euh... Ouais. Ok.
PROFESSEUR : Allumez vos feux ! Et... regardez. Vous voyez ? Son vrai aspect éclate grâce à la force des étoiles mourantes qui l'ont amené à la création ! Comme... de la putain de magie ! Ça, mes amis, c'est à l'intérieur de chacun de vous. Dans l'attente d'être libéré. Vous avez seulement besoin de l'étincelle ! Aah! Bordel !
FRANKY: Nick. Nick !
NICK : Quoi ?
FRANKY : Qu'est-ce qui va pas chez toi ?
NICK : Je vais bien, d'accord ?
FRANKY : Non, parce que c'est des conneries. Ecoute, je peux voir qu’il y a un problème...
NICK : Tu sais quel est le problème.
FRANKY : Ecoute...
ALEX : Bon, qui veut se défoncer ?
NICK : Quoi?
ALEX : Tu sais... La Caravane. Deux jours, un club, un DJ. Ca va être génial. Flangemeister va jouer 48 heures d'affilées. Ce sera, heu... légendaire. Je pourrais revenir?
FRANKY : Non. C'est bon. A plus tard.
ALEX : Alors?
NICK : Hein? On puis merde, allons nous défoncer.
ALO : Kapow! Kapow! Qui est prêt pour le Maître ?
LIV : Ok, donc les règles sont... Numéro 1, personne ne rentre chez soi.
NICK : J'en suis.
ALO : D'accord.
LIV : Numéro deux, on s'adapte les uns aux autres, verre pour verre, ligne pour ligne, herbe pour herbe.
NICK : Ca marche.
ALEX : Pas de drogues ici.
ALO : Tu vas te bourrer la gueule tout seul pendant 48 heures ?
ALEX : Je prévois quelques branlettes.
ALO : Cool.
LIV : Ok, tu optes pour les drogues, et toi pour les branlettes.
ALO : Je peux avoir les deux ?
LIV : Ouais, bonne chance alors! Numéro 3, tu vomis, pisses, chies ou te pollues d'une autre manière, tu perds.
ALEX : Ce n'est pas toujours une règle ?
LIV : Ferme la, Alex.
NICK : Qu'importe. Plus de verres, qui est partant?
ALO : Je suis un peu juste, mon pote.
LIV : Moi aussi. Peut être que la règle pour les verres devrait être reconsidérée.
NICK : On s’en jaille. J’ai ça.
ALEX : Whow!
ALO : Putain! Où t'as eu ça?
NICK : C'est important ? ... ou tu veux te défoncer ?
ALEX : Un coup de main ?
NICK : Bien sûr. Définitivement.
ALEX : Alors ça va?
NICK : Parfait.
ALEX : Et, euh, toi et Franky tout à l'heure, c'était... ?
NICK : Rien, exactement, ok ?
ALEX : Ok. Ça ne ressemblait pas à rien.
NICK : Hey, mec, tu me rends pas un coup de main.
ALEX : Si. T’as juste choisi de l'ignorer.
NICK : Ecoute, elle me rend un peu barge. Je fais avec.
SERVEUR : Une bouteille de champagne. £35.
ALEX : Je pige pas. Je veux dire que ça a l'air très... risqué.
NICK : Gardez la monnaie.
ALEX : D'après moi, tu ne devrais pas t'accrocher aux personnes. Tu les prends et tu les jettes. Tu sais, amuses toi, dis merci, et avance. Ici, regarde. Tous ces mecs, dans ce club, maintenant... Maintenant et je pourrai probablement les baiser.... tous. En fait, je vais le baiser lui, Maurice. Je vais juste appuyer sur 'poke' et... envoyé.
FRANKY : (Message à Nick) Où est-ce que t’es ? Tu vas bien ?
NICK : Ouais, ben, je n'ai pas cette application.
ALEX : Tu n'en as pas besoin. Allez. Regarde. Là. Elle. Bien foutue. Parfaite.
NICK : Putain, t'as raison. Souhaite-moi bonne chance.
ALEX : Tu n'en auras pas besoin, champion. Prends ce qui t’appartient.
MAURICE : (Message à Alex) Pas mon genre. Désolé !
ALEX : Conneries.
DJ : Ich bin Flangemeister. Je vais te baiser avec ma basse techno !
NICK : Oh, putain!
NICK : Ahh!
CARLY : Bonjour, la belle au bois dormant.
NICK : Bonjour. Qu'est-ce que tu fais ?
CARLY : Je te regarde dormir. J'aime ça.
NICK : OK. Depuis combien de temps t'es... levée ?
CARLY : Oh, je n'ai pas dormi. J'étais debout toute la nuit, à penser... penser, penser. A toi, moi, la vie. Ca sert à quoi, hein ?!
NICK : D'accord. Merde. Heu... Et bien...
CARLY : Je peux pas croire que c'est ta maison, ta chambre. C'est tellement... réel. Tellement normal.
NICK : Vraiment ? Où est ce que...?
CARLY : Tu sais, le pensionnat, la ferme, l'internat, la ferme. Blabla, putain de blabla !
NICK : Le pensionnat ? Dur.
CARLY : Ouais. J'ai été un peu, genre, suspendue. Un peu dans la merde. Je ne l'ai encore dit à personne, en quelque sorte. Je me suis enfuie. Hey, peut-être que je pourrais rester ici ! Je rigole.
NICK : Ouais, c'est marrant ! Pourquoi est ce que...?
CARLY : J'ai été suspendue ? Mon dieu! Maintenant, c'est une histoire. Whoa!
NICK : J'ai besoin d'aller aux toilettes...
CARLY : C'est sûr, il ne comprendra jamais, jamais vraiment. Pas avec Delia dans les parages. Putain de Delia et ses putains de seins en plastique et sa petite pute de chien. Désolée. C'est juste un peu... à vif... Tu vois?
NICK : Qui est Delia ?
CARLY : Passe la journée avec moi.
NICK : Mm...
CARLY : S'il te plait.
NICK : J'adorerais, mais...
CARLY : Oh, allez Nick. On pourrait tellement s'amuser. On pourrait prendre des drogues, de l'acide dans le zoo, baiser sur les montagnes. Allez! On peut faire quelque chose. Quelque chose que tu aimes. Un seul jour. S'il te plait !
NICK : Et bien, je... Je ferai mieux de...
NICK : J'arrive putain!
FRANKY: Hey.
NICK : Salut.
FRANKY : Je peux entrer ?
NICK : Quoi, maintenant?
FRANKY : Heu, ouais. Pourquoi est ce que tu deviens bizarre?
NICK : Je ne le suis pas. Je suis juste, heu...
CARLY : Nick?
NICK : Carly, Franky. Franky, Carly.
FRANKY: Salut.
CARLY : Qu'est-ce que tu fais ?
NICK : Rien. Juste... tu sais, parler.
CARLY : D'accord, tu es... ? T'es pas... ?
FRANKY : Non.
NICK : Non. Mon dieu, non !
CARLY : OK, donc, euh... Je vais...
NICK : Ouais, ben, merci pour ça.
FRANKY : Je vous laisse.
CARLY : Je pars.
NICK : Tu n'as pas à partir. Elle est juste...
CARLY : Non. Ecoute, Nick... Je vois bien que tu es à fond sur cette fille. Je suis pas stupide. Et elle est à fond sur toi.
NICK : Carly, attends. Merde !
MATTY : (Via webcam) Nick ? Nick, c'est toi ?
NICK : Ouais, mec. Comment ça va ?
MATTY : Tu l'as fait ?
NICK : Comment tu connais ce mec ? Il a l'air ravagé.
MATTY : Évidemment il est ravagé. C'est une situation foireuse.
NICK : Je sais, je sais, mais... Je ne crois pas que je lui fasse confiance. Il... Il est plutôt effrayant.
MATTY : Tu ne veux pas que je revienne ?
NICK : Bien sur que je le veux. Vraiment ! Mais il y a certaines personnes qui...
MATTY : Bordel, Nick. Pourquoi tu craches pas juste le morceau ? Les gens. Ils pensent que j'ai tué Grace. Bien, ils me détestent. Mais je n'ai pas tué Grace!
NICK : Je sais. Je sais.
MATTY : Tu l'as dis à Franky ?
NICK : Mec, elle t'a largué, ok ?
MATTY : Je sais. Mais je n'accepte pas ça. Tu comprends ? J'ai besoin d'elle, Nick, d'accord ? Tu dois lui dire ça. Tu sais quoi ? J'emmerde tout ça. Soit tu m'aides, soit tu m'aides pas. Fais tout ce que tu veux putain.
NICK : Matty...
MATTY : A plus, Nick.
HOMME : (Au téléphone) Composez votre numéro client. Merci. Attendez s'il vous plaît.
FEMME : Bonjour. Puis-je avoir votre nom s'il vous plait ?
NICK : Bonjour, je suis Léon Levan.
FEMME : Merci. Nous allons vérifier vos détails maintenant. Je pourrais entendre votre mot ou phrase inoubliable, s'il vous plaît, Mr Levan ? Vous l'avez ?
NICK : Bien sûr que je l'ai. C'est mon... mot de passe.
FEMME : Mr Levan ?
NICK : Siobhan. C'est Siobhan.
FEMME : 1 940.1 960.1 980. Et ça fait exactement £2.000.
LE DOCTEUR : Tu t'es bien débrouillé, mon garçon. C'est incroyable ce qui peut être réalisé quand on le veut vraiment.
NICK : Bien sur. Donc, heu...Et maintenant ? Est-ce que... ?
LE DOCTEUR : Ahahah. Tout en son temps, Nico. Patience. Nico, il y a eu quelques complications.
NICK : Complications ?
LE DOCTEUR : J'ai peur que nos tarifs aient augmenté. Il nous faut 1000 de plus.
NICK : Mais c'est tout ce que j'ai, et vous avez dit que...
LE DOCTEUR : Je dis beaucoup de choses. Puis ces choses changent. Comme quand j'ai dit à ma femme que je ne baiserais pas sa soeur. Mais c'est la vie.
NICK : Non! C'est des conneries! Je... Je veux mon argent. J'arrête.
LE DOCTEUR : L'argent est déjà transféré.
NICK : Transféré ? Putain, ça veut dire quoi ?
LE DOCTEUR : Ca veut dire que tu devrais t'asseoir.
NICK : Ecoute, mec, recule, ok ? Ah, putain !
LE DOCTEUR : La situation est ce qu'elle est, Nico. Maintenant, tu pourrais nous avoir de l'argent en plus, ou... Tu peux dire au revoir à ce que tu as déjà payé. Et à ton frère. Compris ?
ALO : (Au téléphone) Hé! Nickosaur!
NICK : Ah, putain... Vous êtes où ?
ALO : Encore ici, mec. Encore ici.
NICK : Encore où?
ALO : Le club, mon pote. 48heures. T'es un putain de tricheur ! Triche, triche, triche !
NICK : J'espérais pouvoir te parler, mon pote.
ALO : Toujours, mon pote. Descend, tout le monde est là. Ouais, mets en moi une.
NICK : Ouais. Mais mec...
ALO : Non, non, non. Un énorme. Oh, Nick descend. Wa-Hey-Hey ! Je t'entends pas, mon pote. Viens !
NICK : Donc on danse pas, alors ?
ALO : Monsieur Nick! T'as pu venir, mec.
LIV : Je danse depuis 18 heures. J'ai des ampoules.
ALO : Ouais, mon cul est tellement irrité. C'est douloureux.
MINI : Parlez pour vous. Nous, on vient juste d'arriver. Tu peux le voir parce qu'on ne sent pas comme des couilles.
ALO : Donc! C'est quoi le problème, mec ? Accouche. Tu m'as dis... que tu voulais parler?
NICK : Non, c'est pas le cas.
ALO : Si, tu l'as fait ! T'as dit : Je veux te parler. Oh allez! On est tous potes. Pas vrai ? On partage la richesse. Pas vrai ? Un problème partagé reste un problème...
MINI : Il ne veut apparemment pas en parler, espèce de Joey.
ALO : Ca va, mec ?
NICK : J'ai des problèmes.
RICH : Quelle sorte de problèmes?
NICK : Des types... Je dois du fric à des types.
LIV : Quel genre de types ?
NICK : Des mecs louches. C'est vraiment des putains de mecs louches. Je ne...l’ai pas. Pour Matty, pour un... passeport.
ALO : P... Pourquoi ?
NICK : J'ai donné deux mille et j'ai besoin de plus. Sinon...
MINI : Sinon quoi ? Alo a raison. Pourquoi ? Merde, pourquoi tu veux faire ça ?
ALO : Ce n'est pas ce que je voulais dire.
NICK : Parce que c'est mon frère, Mini.
MINI : Ton frère qui a tué Grace.
NICK : Va te faire foutre ! Il n'a pas tué Grace. Et comment le saurais-tu, putain ?
MINI : Bah, elle est pas là, bordel, si ?
LIV : Mini...
MINI : Et si tu donnais mille livres à Rich ? Hey, Nick ? On lui donne mille livres et il ramène Gracie? Ça te plaît, Rich?
RICH : Arrête, Mini. Juste arrête.
NICK : Rich, il ne l'a pas tuée.
RICH : Nick, je m'en fous. Et ça... Laisse moi juste en dehors de ça, d'accord ?
ALO : Écoutez, peut-être qu'on devrait tous se calmer, yeah ?
NICK : Et pour toi, Franky ?
FRANKY : Honnêtement ?
NICK : Ouais.
FRANKY : Il peut aller se faire foutre.
NICK : Bien, vous savez quoi ?! Allez vous faire voir, alors. Tous autant que vous êtes.
ALEX : Nick. Nick!
NICK : Quoi ?!
ALEX : Je pourrais peut-être aider.
NICK : Ouais ? Pourquoi t’arrêterais pas juste d'essayer de m'aider, ok?
MEC : Hey, mec, j'étais...
NICK : Recule, ok, mec ? Ahh!
FRANKY : Nick. Laisse moi entrer.
NICK : Qu'est-ce que tu fais ?
FRANKY : Tu fous quoi ?
NICK : Je me drogue. Ca a l'air de quoi à ton avis, putain ? Hey! Putain !
FRANKY : Pourquoi tu ne me l'as pas dit ?
NICK : J'arrive pas à croire que t'aies fait ça, bordel! Ne me pousse pas, Franky. Je jure que...
FRANKY : Je disais, pourquoi tu ne me l’as pas dit, putain ?!
NICK : Oh, tu t'en soucies, c'est ça ?
FRANKY : Je me soucie de toi, Nick.
NICK : Non, c'est pas vrai. T'en as rien à foutre de personne. T'es une tarée Franky. Tu ne lui as pas parlé pendant des mois. Il est ton petit ami putain !
FRANKY : Ah bon ? C'est un putain d'égoïste foireux et peureux. Et t'es en train de le laisser te foutre en l'air encore une fois.
NICK : Je le dois.
FRANKY : Et ce sera toujours le cas.
NICK : Ouais. Ce sera toujours le cas.
FRANKY : Alors qu'est-ce que tu fous avec moi, Nick?
NICK : Tu sais quoi? Tu as raison.
FRANKY : Oh, c'est vrai, cours !
NICK : Je souhaiterais pouvoir! Mais je ne peux pas. Parce que tu es là. Et là. Une partie de moi donnerait n'importe quoi pour que tu disparaisses, pour que tu sois juste... partie. Mais c'est une minuscule partie. L'autre partie de moi... Mais l'autre partie de moi prendrait même ça, même ce putain de sentiment là, n'importe quel autre sentiment pour n'importe quelle autre fille. Parce que comparé à ça, je n'ai jamais ressenti une seule chose dans ma vie, bordel.
FRANKY : Tais-toi.
NICK : Je t'aime. Franky, c'est la vérité.
FRANKY : Ouais, et quand il reviendra?
NICK : Ca n’a pas d'importance, bordel. Rien n'en a. Parce que tu ne veux pas de moi ?
FRANKY : Non.
NICK : Tu mens.
FRANKY : Va te faire foutre !
MEC : Hé, qu’est ce que tu fais?
NICK : (À Alex) Je suis désolé, j'ai été con.
FEMME : Hey! Tu ne peux pas...
NICK : Où est mon putain d'argent ?
LE DOCTEUR : Je te l'ai dit, Nico. Tout a été pris en compte. La famille, Nico. Tu les protèges parce que tu es obligé. Mais c'est une faiblesse. Tous les hommes bons en ont.
HOMME : (En croate) Ca va?
LE DOCTEUR : Tout va bien, Savo. Dans un moment, Nico va sortir par cette porte. Et on ne va plus jamais se revoir. Pas vrai, Nico ?
FRANKY : Tu cherches ça ? Je peux entrer ?
NICK : Ouais, je suppose.
FRANKY : Tu vas bien ?
NICK : Pas vraiment.
FRANKY : Il m'a appelé six fois. Faut que ça s’arrête.
NICK : Pourquoi ?
FRANKY : Parce que c'est fini, Nick. Tout est là.
NICK : Où as tu eu ça ?
FRANKY : C'est une sorte d'héritage. C'est pour toi, Nick. Pas pour lui.
NICK : Ohh! Garde le. C'est une putain d'idée de merde, et je le savais. Et maintenant, je suis putain de certain qu'il ne va pas le supporter.
FRANKY : Merde. Qu'est ce que tu as fait ?
NICK : Ca n'a pas d'importance, Franks.
FRANKY : Qu'est ce que tu attends de moi, Nick?
NICK : Franky... Tu es la plus belle personne que j’ai jamais vue.
NICK : Alors, et maintenant ?
FRANKY : Peut être qu'on devrait juste en profiter.
NICK : Ca a l'air bien. Ca a l'air parfait.
MATTY : (Via webcam) Nick... ? Nick ? Franky ?